Brouillard cosmique d’un soir d’hiver

Perdu dans un brouillard cosmique d’un soir d’hiver, je rêve de conquête spatiale dans une atmosphère de chimère où une apesanteur létale m’enivre de son parfum mortel. Tandis que mon esprit vagabonde sous la divine tutelle, je me noie dans la brume lactée de l’immensité spatial.

Je fus happé par les vagues d’un trou noir d’une fraicheur prairial, qui me fit perdre toute réflexion sur mon état mental déclinant à la vitesse de la lumière vers ma destination finale. Un vide intergalactique s’empara de mes sens, me déconnectant alors de toutes sensation vers un état d’évanescence.

Comme un astéroïde dévié de sa trajectoire solaire, qui se cherche une raison d’exister dans l’espace interstellaire dont les limites infinies se perdent aux confins de l’espaces là où l’homme dans ses rêves les plus fous se ressasse ses premières conquêtes spatiales en quête de planètes perdues.

Sur une planète, y poser pied et se laisser bercer par l’atmosphère corrompue d’un champ magnétique qui me réveille d’une léthargie lunaire qui enveloppe toutes particules vivantes venant d’une autre ère et s’approchant de l’Atlantide cosmique que des savants d’une vie antérieure, se sont mis à rêver de ce monde gouverné par un être supérieur.

Cet être supérieur, doté de facultés télépathiques lui permettant de communiquer avec l’immensité de planètes recouverte de plaines arides et illuminées par l’intensité de supernova égarées à la suite d’un big bang d’étoiles perdues. Ces dernières sont orphelines du soleil qui trop loin, ne les éclaire plus.

La terre, planète bleue, qui rayonne tel un point d’eau dans le désert aride de l’espace, disparait alors que je m’enfonce lentement dans les confins de l’espace, pour m’échouer finalement sur une planète inconnue en attendant qu’une expédition viennent me chercher pour me ramener vers ma bonne vielle terre, perdue dans un brouillard cosmique d’un soir d’hiver.

Vziiiiii Vziiiiii Tzuuuu Tzuuuu

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Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu

Fréquences vito-psychiques altérées et déconnections à longues durées des organes sensoriels que reçoivent les particules non alimentées en pensées virales compressées vers le ciel.

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Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu

Equilibre perturbé par les ondes réfléchies sur les panneaux fixés à la surface de l’automate productique qui amène une surcharge calorifique de la charge prédéfinie et qui entraine un dérèglement des sous-systèmes informatiques.

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Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu

Autodestruction partielle du système de navigation interne pour permettre la sauvegarde du disque de données cryptées qui contient le programme d’avancée technologique à usage externe, utilisé par la nouvelle génération de machines sophistiquées.

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Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu Tzuuuu

La première merveille du monde antique

Au-delà de l’Hadriaticum, se trouve Venise, capitale du royaume de Vénétie, cité des épices et du vin, que tous les marins rêvent un jour de poser pieds, sur cette ville qui surplombe la mer, de par l’immense phare placé sur le port de Murano, d’où les trières majestueuses de l’armée impériale, reposent dans l’attente de nouvelles conquêtes.

Tout comme les autres cités d’Italie, Venise est touché par la grâce des femmes, plus particulièrement par la reine qui gouverne le royaume dans un gants de velours, mais n’oubliant pas la fermeté qu’engendre la statue de souveraine, statue qu’elle incarne malgré sa beauté qui semble éblouir Venise et le reste du royaume.

Issue d’une lignée de roi qui se refusait un jour de porter sur le trône une femme, elle vint au monde avec les incertitudes de son père alors souverain, qui n’imaginait pas qu’une femme puisse gouverner un royaume aussi puissant que les autres royaumes mais la mort prématurée du roi, força le destin et installe sa fille sur le trône.

Cette reine était fraiche comme la rosée d’un matin d’été, belle comme la soie que les marchands ramenaient des contrées lointaines après des mois de voyages, intelligente comme le plus érudit des savants de Venise, elle était la première merveille du monde antique.

L’amour éternel et charnel

Par une fraiche nuit d’été, apparut dans le ciel, Eros, le dieu de l’amour, qui fut fécondé par un ballet d’étoiles et élevé par l’amour céleste qui uni le ciel et la lune pour accompagner un chant sacré céleste.

Alors ma douce enivrée par ce chant angélique, se mit à rêver d’un royaume perdu dans les nuages, là où l’amour est infini, et où des oiseaux imaginaires sifflent notre amour éternel et charnel.

Cette amour que seul l’intrépide Icare dans son ultime vol put voir, avant de se noyer dans la mer qui m’a vu voyager et qui me verra repartir en quête après avoir vécu un amour transitoire avec ma douce dans ce royaume où ont vécu de merveilleux êtres.

French cancan et revenants

La nuit dans mes rêves, je danse le french cancan au milieu de sombres et soi-disant revenants, qui toutes les nuits, reviennent me faire peur, avec leurs drôles d’histoires et faux airs trompeurs.

Dans les couloirs sans fin, je tronque ma faim, pour fêter nos retrouvaille un verre à la main, avec moi, pas de cauchemars, juste un bon vieux mitard, où se couchent en sandwich de pauvres fantômes clochards qui sont maintenant les sans-abris de mes nuits.

Car je mélange mes cauchemars et mes rêves depuis tout petit, la nuit dans mon esprit, c’est le radeau de la méduse qui dérive dans l’océan de mon indicible et joyeuse excuse qui me permet toujours d’aller cauchemarder en paix dans les sombres allées et recoins les plus persécutés.