Perdu dans un brouillard cosmique d’un soir d’hiver, je rêve de conquête spatiale dans une atmosphère de chimère où une apesanteur létale m’enivre de son parfum mortel. Tandis que mon esprit vagabonde sous la divine tutelle, je me noie dans la brume lactée de l’immensité spatial.
Je fus happé par les vagues d’un trou noir d’une fraicheur prairial, qui me fit perdre toute réflexion sur mon état mental déclinant à la vitesse de la lumière vers ma destination finale. Un vide intergalactique s’empara de mes sens, me déconnectant alors de toutes sensation vers un état d’évanescence.
Comme un astéroïde dévié de sa trajectoire solaire, qui se cherche une raison d’exister dans l’espace interstellaire dont les limites infinies se perdent aux confins de l’espaces là où l’homme dans ses rêves les plus fous se ressasse ses premières conquêtes spatiales en quête de planètes perdues.
Sur une planète, y poser pied et se laisser bercer par l’atmosphère corrompue d’un champ magnétique qui me réveille d’une léthargie lunaire qui enveloppe toutes particules vivantes venant d’une autre ère et s’approchant de l’Atlantide cosmique que des savants d’une vie antérieure, se sont mis à rêver de ce monde gouverné par un être supérieur.
Cet être supérieur, doté de facultés télépathiques lui permettant de communiquer avec l’immensité de planètes recouverte de plaines arides et illuminées par l’intensité de supernova égarées à la suite d’un big bang d’étoiles perdues. Ces dernières sont orphelines du soleil qui trop loin, ne les éclaire plus.
La terre, planète bleue, qui rayonne tel un point d’eau dans le désert aride de l’espace, disparait alors que je m’enfonce lentement dans les confins de l’espace, pour m’échouer finalement sur une planète inconnue en attendant qu’une expédition viennent me chercher pour me ramener vers ma bonne vielle terre, perdue dans un brouillard cosmique d’un soir d’hiver.
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